ISSUE 46: JUIN-AOÛT 2007 |
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Le bulletin de l’Université des Nations Unies et
de son réseau international de centres et programmes de recherche et de formation |
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« Le manque
d'imagination » est un problème Les responsables politiques et les gouvernements n'ont pas compris le changement d'attitude pro environnementale de l'opinion publique. Il est temps d'agir pour résoudre les problèmes environnementaux, qui ont été clairement identifiés par les scientifiques, affirme Zafar Adeel, le directeur du Réseau International pour l'Eau, l'Environnement et la Santé de l'Université des Nations Unies (UNU-INWEH). A l'occasion du jour de la Terre, le 22 avril, le Docteur Adeel (à droite) a expliqué que le refus de considérer les problèmes environnementaux constitue un défi majeur au niveau du développement, de la sécurité et du bien-être. « Par exemple, la désertification de l'Afrique, dont personne ne contrôle réellement l'évolution, va continuer à générer des flux massifs de réfugiés environnementaux vers l'Europe et ailleurs ». « Pour le bien-être des êtres humains, aucune question ne devrait avoir la priorité sur l'accès à l'eau potable et l'établissement de conditions sanitaires décentes. Les populations qui n'ont pas ou peu accès à l'eau font partie des plus pauvres et souffrent du plus haut taux de mortalité infantile (50 à 65 pour 1000 naissances contre 5 pour mille naissances au Canada). Ces populations souffrent également de plusieurs autres problèmes de santé. « Le manque d'imagination des dirigeants politiques a mené à une situation ou l'eau potable est indisponible pour approximativement 1.2 milliards de personnes, presque un quart de la population mondiale. Le jour de la Terre nous rappelle que nous avons des technologies innovantes, de superbes approches de gestion et d'amples ressources financières. Arrêtons de tout analyser, de prononcer de beaux discours et de se laver les mains de l'environnement. » |
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