ISSUE 44: DÉCEMBRRE-FÉVRIER 2006

Le bulletin de l’Université des Nations Unies et de son réseau
international de centres et programmes de recherche et de formation

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Une étude recommande un rôle plus influent
des femmes dans les processus de paix

Une paix durable ne peut pas être garantie sans que les femmes prennent un plus grand rôle dans les processus de paix et dans la reconstruction post-conflit des sociétés, selon une nouvelle étude de l’Institution affiliée de l’UNU Recherche sur les Conflits Internationaux et d’un grand nombre de partenaires de recherche.

L’étude, /Réinventer la sécurité des femmes : une étude comparative de l’Afrique du Sud, de l’Irlande du Nord et du Liban/, a été financée dans le cadre du Programme britannique sur les Défis d’une Nouvelle Sécurité du Comité de Recherche Economique et Sociale et mise en oeuvre par un partenariat de recherche unique en son genre entre INCORE et la Queen’s University, Belfast, l’Université d’Ulster, les assistants pour la Recherche et le Dialogue Démocratique du Centre d’Etudes sur la Violence et la Réconciliation en Afrique du Sud et, au Liban, de l’Université américaine à Beyrouth.

Les résultats de l’étude, présentés lors d’un séminaire au Siège des Nations Unies, à New York les 12 et 13 octobre, ont montré que dans les trois situations les femmes voyaient la sécurité non seulement comme un cessez-le-feu et une sécurité physique mais aussi comme procurant un travail, une éducation pour leurs enfants, un service de santé satisfaisant et un sentiment que la société reconnaisse les intérêts spécifiques des femmes.

L’expérience Sud-africaine a clairement démontré l’importance cruciale d’inclure les femmes à tous les niveaux de prise de décision. Au Liban, les femmes ont joué un rôle beaucoup plus limité. En Irlande du Nord, l’expérience de la Coalition des Femmes a montré que les femmes opéraient d’une façon très différente de celle des hommes politiques, en insistant sur les questions qui diffèrent des préoccupations politiques traditionnelles.

Monica McWilliams, un autre chercheur et actuel Commissaire-en-Chef pour les Droits Humains en Irlande du Nord, s’est exprimée en disant qu’ “il doit y avoir des liens entre les discours sur les droits humains et ceux sur la sécurité humaine pour traiter du continuum de violence envers les femmes allant des niveaux domestique et communautaire jusqu’aux niveaux national et mondial.”

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