ISSUE 45: MARS-MAI 2007

Le bulletin de l’Université des Nations Unies et de son réseau
international de centres et programmes de recherche et de formation

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Inauguration par un haut responsable des Nations
Unies d'une série de séminaires à Maastricht

José Antonio Ocampo (à droite), Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies pour les Affaires économiques et sociales, a inauguré la nouvelle série conjointe de séminaires du Centre de Recherche Socio-Economique et de Formation pour l'Innovation et la Technologie de l'UNU Maastricht (UNU-MERIT) et de l'Ecole de Gouvernance de Maastricht, le 17 avril dernier.

La conférence tenue à l'Université de Maastricht est la première d'une série mensuelle qui cherche à jeter un pont entre les dimensions universitaires et politiques des grands problèmes mondiaux dans le domaine du développement technologique, de l'innovation, de la politique internationale et de la gouvernance.

Le Professor Ocampo a une grande expérience en tant qu'universitaire et décideur au niveau national, régional et international. Auparavant, il dirigeait la Commission Economique des Nations Unies pour l'Amérique Latine et les Caraibes (ECLAC) et a été à la fois Ministre et Directeur de la Fondation pour l'Enseignement Supérieur et le Développement en Colombie, en plus de ses fonctions de professeur dans de grandes universités en Amérique du Sud, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Le point de départ de ce séminaire est la constatation que les analyses riches et variées qui ont été recueillies dans le domaine de l'économie du développement n'ont, jusqu'à présent, pas été prises en compte dans la conception des politiques où "…le triomphe de l'économie libérale est la règle dominante." 

Dans son livre Beyond Reforms: Structural Dynamics and Macroeconomic Vulnerability [Par-delà les réformes : Dynamiques structurelles et vulnérabilité macroéconomique] (Palo Alto: Stanford University Press, World Bank and ECLAC, 2005),Ocampo écrit : "Après une ère marquée par la forte intervention de l'Etat et le protectionnisme, on espérait que moins d'interventionnisme et des économies ouvertes fourniraient la base d'une croissance rapide dans le monde en développement. Ces attentes ont été grandement frustrées jusqu'à présent. L'Amérique Latine représente, à cet égard, un exemple flagrant de région où la libéralisation économique a été non seulement décevante, mais a produit des résultats plus mauvais que celui d'une industrialisation étatisée."

Ocampo conclut en disant que la clé pour une croissance rapide dans le monde en développement est une combinaison de stratégies visant la transformation dynamique des structures de production avec des conditions macroéconomiques appropriées et la stabilité dans le sens large de ce dernier terme ; pour améliorer les effets de distribution de la croissance, une telle stratégie devrait être complétée par des politiques ayant pour but de réduire l’hétérogénéité structurelle des structures de production.

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