ISSUE 44:
DÉCEMBRRE-FÉVRIER 2006 |
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Le bulletin de l’Université des Nations Unies et
de son réseau international de centres et programmes de recherche et de formation |
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Les effets des POP se font ressentir loin de la Des tests sur la vie marine dans les océans d’Asie montrent que les effets toxiques des polluants organiques persistants (POP) sont évidents dans des zones éloignées de la source de contamination, a déclaré un expert au récent symposium de l’Université des Nations Unies sur les POP en Asie : Statut et Avenir, organisé à Manille les 7 et 8 novembre. Le symposium a fait une évaluation de la santé humaine et des risques écologiques posés par les polluants organiques persistants dans plus de dix pays en Asie du Sud-Est et à travers le monde. Dans un discours d’ouverture, le Professeur Shinsuke Tanabe, de l’Université Ehime au Japon, a révélé que les résultats des recherches montrant que les modèles de distribution des POP dans les moules surveillées à travers l’Asie dépendaient largement des modèles d’usage dans des zones proches des terres, tandis que des études sur les poissons ont montré que la contamination suit les caractéristiques physiques de transport des produits chimiques plutôt que les modèles d’usage. Les effets des Polluants Organiques Persistants sur la santé de l’homme et l’environnement constituent un problème préoccupant sur l’agenda international depuis que la Convention de Stockholm est entrée en vigueur en 2004. La Convention de Stockholm est conçue pour éliminer ou réduire les dégagements d’au moins 12 produits chimiques qui persistent dans l’environnement, se bio-accumulent à travers la couverture alimentaire et présentent le risque de causer des effets nocifs pour les humains et les écosystèmes. Les mesures de contrôle dans la convention s’appliquent à l’importation, l’exportation, l’utilisation et la vente de ces substances. Les questions-clés traitées lors du symposium comprenaient :
Le Symposium International de l’UNU sur les POP a attiré plus de 250 participants d’agences gouvernementales, d’universités, d’ONG et du secteur privé. Il constituait une partie du partenariat de secteurs croisés de l’UNU avec la Shimadzu Corporation pour le Contrôle et la Gestion de l’Environnement dans l’Hydrosphère
Asiatique. |
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