ISSUE 44:
DÉCEMBRRE-FÉVRIER 2006 |
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Le bulletin de l’Université des Nations Unies et
de son réseau international de centres et programmes de recherche et de formation |
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Les experts de l’UNU cherchent à promouvoir Le professeur. A.H. Zakri, Directeur de l’Institut pour les Etudes Avancées de l’UNU (UNU-IAS), prévient que l’existence de plusieurs universités dans les pays en développement, spécialement en Afrique est en danger. Dans une conférence au Siège de l’UNESCO à Paris, le professeur Zakri a lancé un appel à l’aide internationale pour sponsoriser des programmes de recherche dans les pays en développement, où « les pressions et les besoins sont plus grands. » En faisant référence à une étude hollandaise, le professeur Zakri prévient qu’il y a un décalage entre la recherche qui se fait dans les universités de pays en développement et les priorités régionales en matière de développement économique. De même, il a noté que le lien entre la production de connaissance et l’innovation est trop faible. « Une des caractéristiques universelles de la réussite des universités est l’intérêt et l’utilité de la recherche » a ajouté le professeur Zakri. « Les universités et la recherche qui est menée à l’intérieur de ces institutions doivent être pertinente pour les politiques des gouvernements, l’éducation des citoyens, et les besoins de la communauté. Les universités qui ne sont pas pertinentes ne survivront pas. » Selon le professeur Zakri, la pauvreté, la chute du produit interne brut (PIB), l’instabilité politique en Afrique sont des facteurs qui permettent d’expliquer le peu d’investissement dans le secteur universitaire dans ce continent. L’Asie bénéficie de 31,5% de l’investissement mondial destiné à la recherche et le développement en 2001, tandis que l’Afrique reçoit seulement 0,6%. Les pays développés dépensent environ 2,5% de leur PIB dans la recherche et le développement. Le scénario est différent de ce que l’on trouve dans les pays en développement : L’Inde attribue 1,2% de son PIB ; le Brésil 0,91% ; la Chine 0,69% ; et les pays moins développés 0,5%. On trouve le même contraste dans les statistiques existantes pour le pourcentage pour les chercheurs du monde, les publications scientifiques, les inscriptions scolaires pour les études supérieures, l’accès Internet dans les pays en développement, et le classement des universités à échelle mondiale. Sans les capacités de recherche, plusieurs régions du monde prennent du retard. Tandis que les pays les plus riches bénéficient des avantages des nouvelles technologies d’information, de biotechnologie, nanotechnologie, les pays les plus pauvres n’ont pas la capacité d’entreprendre des projets de recherche. Voici comment ils prennent du retard. » Le professeur Zakri a proposé un plan d’action de dix points, pour les individus, les universités, les gouvernements et les organisations internationales :
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