ISSUE 43:
SEPTEMBRE-NOVEMBRE 2006 |
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Le bulletin de l’Université des Nations Unies et
de son réseau international de centres et programmes de recherche et de formation |
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Actions d’entrave à la prolifération pour rendre l’aide plus efficace La prolifération des projets d’aide est l’un des principaux obstacles aux efforts visant à accroître l’efficacité de l’aide internationale, déclare Mark McGillivray, chercheur en chef à l’Institut Mondial de Recherche sur l’Economie du Développement de l’UNU (UNU-WIDER). Dans son article de la dernière édition du bulletin WIDER Angle , McGillivray mentionne que la Déclaration de Paris, signée après le forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide de cette année, engage les pays signataires et les organisations à faire des efforts pour accroître l’harmonisation et l’ajustement des activités d’aide. Mais selon lui la Déclaration de Paris n’a pas donné une attention suffisante à la prolifération des activités d’aide ayant obtenu des financements. Selon McGillivray, en 1980, les donateurs ont financé 3.283 activités dans les pays partenaires, soit une moyenne de 23 activités par pays. En 1990, le nombre total d’activités avait plus que doublé s’élevant à 7.783, ce qui revient à une moyenne de 50 par pays. Jusqu’en 2004, les donateurs avaient financé 59.312 activités soit 357 par pays partenaire. Un résultat partiel de cette prolifération indique que la valeur moyenne du dollar par activité est tombée de US$ 12,6 millions en 1980 à US$ 1,5 millions en 2004. Il est clair, dit McGillivray, que les efforts de la Déclaration de Paris pour parvenir à une plus grande harmonisation et un ajustement des projets d’aide, et à l’adhésion de pays partenaires, continueront à rencontrer des obstacles tout pendant que le problème de prolifération ne sera pas résolu. D’autres articles dans la nouvelle édition de WIDER Angle sont :
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