ISSUE 42: JUIN-AOÛT 2006 |
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Le bulletin de l’Université des Nations Unies et
de son réseau international de centres et programmes de recherche et de formation |
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La vulnérabilité humaine au programme de l’université d’été L’accroissement de la fréquence et la magnitude des catastrophes naturelles telles que les inondations, les glissements de terre et les sécheresses ont mené l’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine de l’UNU (UNU-EHS) et la Fondation Munich Re à accueillir une université d’été sur le thème Points chauds de l’eau mondiale : vulnérabilités sociales relatées à l’eau et la construction de résilience.
La première université d’été annuelle aura lieu au château historique de Hohenkammer, situé dans la campagne proche de Munich du 23 au 29 juillet. Il donnera l’occasion aux 23 étudiants admissibles au doctorat de différentes parties du monde de présenter et de discuter avec leurs collègues ainsi qu’avec des scientifiques de haut niveau sur leur recherche. L’objectif est de réduire la vulnérabilité humaine et d’améliorer la qualité de la vie vis-à-vis de la pauvreté, des désastres, des conflits politiques, de la migration involontaire et d’autres facteurs qui empêchent le développement vers une communauté stable et sûre. La garantie de la sécurité humaine demande une nouvelle approche, une meilleure compréhension de variables interdépendantes – des variables sociales, politiques, économiques, technologiques et environnementales – qui déterminent l’impact des catastrophes naturelles. L’université d’été a pour but de :
Durant l’université d’été, les participants aborderont des sujets difficiles dans leurs aspects à la fois théorique et pratique :
Pour former les diplômés en vulnérabilité sociale, l’UNU-EHS et la Fondation Munich Re ont crée la Chaire de Munich sur la vulnérabilité sociale, partagée par quatre professeurs jusqu’en 2009 : Ursula Oswald-Spring de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM); Tony Oliver-Smith de l’Université de Floride; Hans Bohle de l’Université de Bonn; et Thomas Downing de l’Université d’Oxford et l’Institut économique de Stockholm. |
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