ISSUE 42: JUIN-AOÛT 2006

Le bulletin de l’Université des Nations Unies et de son réseau
international de centres et programmes de recherche et de formation

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Nouveautés des Presses de l’UNU

Défis au Peacebuildling : Gestion des 
‘Spoilers’ pendant la résolution des conflits 

Edité par Edward Newman et Oliver Richmond

De nombreux cessez-le-feu et accords de paix dans les conflits civils échouent dès leur mise en oeuvre. Certains cèdent le pas à une violence renouvelée, et souvent à une escalade de la violence. Dans d’autres cas, les processus de paix se sont prolongés interminablement : négociations longues et circulaires dans lesquelles les concessions sont rares. Etant donnés les énormes coûts matériels et humains d’un processus de paix qui a échoué, la communauté internationale a un grand intérêt à aider ces processus à réussir et à répondre aux menaces de leur mise en œuvre.

Défis au Peacebuilding s’attaque à ce problème en mettant l’accent sur les 'spoilers': groupes et stratégies qui cherchent activement à faire obstruction ou à miner le règlement des conflits à travers divers moyens, comprenant le terrorisme et la violence. Le livre analyse la façon dont les ‘spoilers’ et leurs comportements apparaissent et les moyens de les combattre, en s’inspirant de l’expérience de l’Irlande du Nord, du Pays Basque, de la Bosnie, de la Colombie, d’Israel-Palestine, de Chypre, du Caucase et du Cachemire. 

Ce livre fait une approche ‘critique’ du concept de trouble et étudie une large gamme d’acteurs comme étant des ‘spoilers’ potentiels: non seulement des groupes rebelles et des insurgés, mais aussi des diasporas, des gouvernements et autres entités.La publication rappelle également que des processus de paix mal conçus ou imposés peuvent eux-mêmes favoriser l’apparition des ‘spoilers’.

  • Edward Newman est directeur des Etudes sur les conflits et la sécurité, Programme de paix et de gouvernance de l’UNU.
  • Oliver Richmond est chargé d’enseignement à l’Ecole des relations internationales, Université de St. Andrews, Grande Bretagne.

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La Convention sur les armes chimiques : 
Mise en oeuvre, défis et possibilités

Edité par Ramesh Thakur and Ere Haru

Le traité de désarmement le plus complexe et le plus complet à jamais avoir été adopté, la Convention sur les armes chimiques (CAC), est destinée à fournir une solide assurance que les armes chimiques ne seront pas mises au point, fabriquées, stockées, utilisées ou transférées.

Pour mettre en oeuvre et renforcer la CAC et vérifier l’élimination en cours des capacités de production des armes chimiques déclarées et des stocks, l’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques (OIAC) inspecte les sites militaires et industriels dans des douzaines de pays. L’adhésion à l’OIAC recouvre maintenant plus de 95% de la population mondiale et 98% de l’industrie chimique mondiale concernée.

Ce livre fournit une explication profonde sur les réalisations remarquables de la CAC dans un espace de temps relativement court depuis 1997, et examine les problèmes qui doivent être réglés pour assurer une vitalité continue du régime dans le contexte des changements dynamiques dans l’environnement de la sécurité, et dans les sciences, l’industrie et la technologie. Contenant les contributions de membres et de l’OIAC, et d’experts en droit international, de l’industrie, des gouvernements et des médias, ce livre évalue et recommande les moyens nécessaires pour garantir l’interdiction mondiale des armes chimiques.

  • Ramesh Thakur est recteur adjoint principal de l’UNU.
  • Ere Haru est chef de la Division formation et développement du personnel, Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques à La Haye.

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Villes durables : Perspectives japonaises
sur les structures physiques et sociales

Edité par Hidenori Tamagawa

Les pays en développement sont en train de vivre une urbanisation rapide et la plupart des populations du monde vivront bientôt en ville, rendant crucial le besoin d’examiner la façon dont les villes peuvent se développer sur une base durable.

Le Japon est l’un des pays les plus urbanisés du monde et offre une série remarquable de leçons pour la planification urbaine durable. Ce livre fait référence à des experts en ingénierie, en lettres, en sciences sociales et en santé mentale pour introduire les expériences japonaises et les comparer avec les recherches internationales.

L’urbanisation rapide a nui aux systèmes naturels et humains au Japon et de nombreux planificateurs s’emparent des nouvelles technologies et des méthodes scientifiques comme des occasions pour restructurer les villes. D’autres mettent l’accent sur le bien-être des habitants et cherchent à rendre la société urbaine plus durable. Ce livre examine les tensions entre les approches sociologiques et technologiques et la dichotomie entre les professionnels de la planification et la société civile.

Les auteurs pensent que les problèmes urbains auxquels le Japon et sa population sont maintenant confrontés ne sont pas spécifiques au pays et peuvent apparaître dans n’importe quel pays qui a atteint un certain niveau de développement. Ils décrivent les expériences du Japon en tant que résultats d’une croissance économique et urbaine rapide pour fournir un aperçu aux chercheurs et spécialistes en urbanisme du monde entier, en particulier dans le monde en développement, afin d’encourager la recherche comparative internationale.

  • Hidenori Tamagawa est professeur à l’Ecole supérieure des sciences urbaines à l’Université Municipale de Tokyo.

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Inondations au Bangladesh : Histoire,
dynamique et révision du rôle des Himalayens

Par Bruno Messerli et Thomas Hofer

Est-il vraiment juste de dire que les pratiques de déboisement et d’utilisation des terres des agriculteurs himalayens sont responsables des inondations récurrentes et ravageuses pendant les moussons dans les plaines de la Ganga et Brahmaputra ? La validité de ce paradigme est de plus en plus remise en question. Cet ouvrage présente un nouveau témoignage résultant d’un projet de recherche sur les inondations au Bangladesh dans le contexte des relations entre les hautes terres et les basses terres.

D’énormes inondations se sont produites régulièrement avant que l’impact de l’homme sur les bassins des grands fleuves n’intervienne. Il n’y a aucune preuve statistique que la fréquence des inondations au Bangladesh s’est accrue pendant le 20e siècle. Il existe cependant des indices qui permettent de penser que la variation des inondations d’une année sur l’autre et l’ampleur des grandes catastrophes augmentent depuis 1950. Un rapport peut être établi entre cette tendance et des tendances similaires dans les chutes de pluie et les écoulements.

Les méthodes hydro-météorologiques des Himalayens ne sont pas les causes principales des inondations au Bangladesh. La combinaison des records d’écoulements simultanés des grands fleuves, des hauts débits des Collines du Meghalaya, des grosses pluies au Bangladesh, des hauts niveaux des nappes phréatiques et des marées de vive-eau, crée des conditions particulièrement favorables aux inondations à grande échelle. Les digues latérales des fleuves et la disparition des zones naturelles de réserves en eau dans les plaines semblent avoir un impact important sur les processus d’inondation. En conséquence, le mythe au sujet de la déforestation créant de grosses inondations et l’habitude de rendre les habitants des montagnes responsables des catastrophes dues aux inondations doivent être abandonnés. Cependant, ceci ne dégage pas les habitants des montagnes de leur responsabilité d’utiliser et de gérer l’environnement de façon durable.

Alors que les politiciens et les ingénieurs perçoivent les inondations des moussons comme le principal problème du Bangladesh, les personnes touchées par les inondations se préoccupent plus – outre les cyclones tropicaux dévastateurs – de l’érosion latérale des fleuves, du risque de se trouver sans terre et des problèmes de survie économique.

  • Thomas Hofer est expert des montagnes à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture à Rome.
  • Bruno Messerli est professeur émérite et ancien directeur de l’Institut de géographie et recteur de l’Université de Berne.

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