ISSUE 42: JUIN-AOÛT 2006

Le bulletin de l’Université des Nations Unies et de son réseau
international de centres et programmes de recherche et de formation

ACCUEIL


Le programme géothermique poursuit son développement

Le Programme de formation géothermique de l’UNU (UNU-GTP) étend ses activités de renforcement de capacité par une série de séminaires annuels sur le développement géothermique dans quelques pays sélectionnés en Afrique (depuis l’an dernier), en Amérique Centrale (depuis cette année) et en Asie (qui commenceront probablement dès l’an prochain).

Financés par le Gouvernement d’Islande dans sa contribution pour les Objectifs du Millénaire pour le développement, les séminaires sont organisés en coopération avec les agences pour l’énergie, les services publics et les institutions des sciences de la terre pour trouver, développer et exploiter les ressources en énergie géothermique dans les régions respectives.

L’un des objectifs du projet est de faire progresser la coopération entre les spécialistes locaux de l’utilisation durable des ressources géothermiques. Les cours pourraient se transformer en centres régionaux de formation de géothermie durable.

La première conférence en Afrique – un séminaire pour les décideurs sur les projets géothermiques et leur gestion – s’est tenue au Kenya en novembre de l’année dernière avec des participants d’Eritrée, d’Ethiopie, du Kenya, de Tanzanie et d’Ouganda. Elle était accueillie en commun par l’UNU-GTP et l’Agence de Production d’Electricité du Kenya (KenGen) et organisée en coopération avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et l’Agence islandaise de développement international (ICEIDA).

Le deuxième atelier, qui se tiendra au Kenya en novembre, mettra l’accent sur l’exploration en surface des ressources géothermiques et couvrira les méthodes d’exploration géologiques, géophysiques et géochimiques. Comme pour la première conférence, la plupart des orateurs seront d’anciens boursiers de l’UNU au Kenya, ainsi que quatre participants de l’UNU-GTP. L’UNU-GTP compte 88 diplômés dans 10 pays africains.

La première conférence en Amérique Centrale – un séminaire pour les décideurs en matière de projets géothermiques en Amérique Centrale – se tiendra au Costa Rica en novembre et sera accueillie par l’UNU-GTP et l’Institut d’Electricité du Costa Rica (ICE). Les 25 participants invités seront des décideurs dans le domaine de l’énergie et des spécialistes en géothermie des pays d’Amérique Centrale.

Le but du séminaire est de donner aux décideurs de haut niveau des ministères de l’énergie, des agences géothermales et des services d’électricité dans la région une vue d’ensemble de quelques-unes des questions clés en matière de développement géothermique, avec un accent particulier sur les problèmes environnementaux. Les conférenciers comprendront d’anciens boursiers de l’UNU du Costa Rica, du Salvador, du Guatemala et du Nicaragua, ainsi que trois conférenciers réguliers de l’UNU-GTP. Des conférenciers seront également invités du Kenya, des Philippines, des Etats-Unis, et du Mexique. L’UNU-GTP compte 46 diplômés dans six pays en Amérique Latine.

Des pays à potentiel géothermique en Afrique de l’Est joignent leurs forces
Six pays en Afrique de l’Est à fort potentiel géothermique ont décidé de joindre leurs forces et d’accroître leur coopération dans la recherche et le développement géothermique en créant l’Agence géothermique du Rift africain (ARGeo).
L’UNU-GTP jouera un rôle de premier plan dans la conduite et la mise en oeuvre de la composante « renforcement des capacités de l’ARGeo », qui fut créée suite au séminaire de l’UNU-GTP au Kenya en novembre dernier. Les participants à la conférence comprenaient des décideurs de haut niveau en provenance de cinq pays de l’ARGeo– Eritrée, Ethiopie, Kenya, Tanzanie, et Ouganda – ainsi que des conférenciers d’Ethiopie, d’Islande, du Kenya et des Philippines. Les représentants de chaque pays de l’ARGeo ont présenté un projet prioritaire pour leur pays.

ACCUEIL

© 2006  Université des Nations Unies