ISSUE 41: MARS-MAI 2006 |
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Le bulletin de l’Université des Nations Unies et
de son réseau international de centres et programmes de recherche et de formation |
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L’UNU s’intéresse à la dégradation de la terre dans les Balkans L’organisation Fonds pour l’environnement mondial (FEM), basée à Washington, a approuvé un nouveau projet en collaboration avec l’UNU et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) sur la réhabilitation par et pour les communautés de la terre dégradée dans les pays des Balkans, tels que la Serbie et le Monténégro, la Macédoine, la Bulgarie et la Turquie. La phase de développement a été lancée au mois de janvier. Le but du projet est d’analyser les causes et l’influence négative de la dégradation de la terre sur la structure et l’intégrité fonctionnelle des écosystèmes fragiles et importants dans le Sud des Balkans, ainsi que sur la subsistance des communautés locales qui dépendent d’eux. Pour remplir ces objectifs, le projet va devoir surmonter les deux principaux obstacles de la GDT dans la région: d’une part, l’intégration limitée de la connaissance locale et des capacités de planification et de mise en oeuvre des stratégies et des interventions de GDT ; et, d’autre part, le manque de mécanismes de transfert des meilleures pratiques et approches de gestion durable de la terre basée sur la communauté à un niveau sub-régional. Peu de régions du monde ont subi des manifestations aussi désastreuses de ces problèmes autant que la région des Balkans, où la situation s’est aggravé à cause des changements politiques rapides, des transitions économiques et de la division toujours plus grave entre les groupes sociaux. Bien que la topographie vallonnée et montagneuse de la péninsule des Balkans soit un facteur, les causes principales de l’érosion accélérée de la région sont d’origine humaine. La dégradation de la terre est considérée comme l’une des plus graves menaces pesant sur les écosystèmes, les hommes et la subsistance dans l’environnement mondial. Elle réduit la capacité productive des ressources de terre existantes et encourage les habitants des territoires affectés à déménager et dégrader d’autres écosystèmes. La dégradation de la terre, principalement l’érosion et la dégradation du sol, est souvent le résultat d’une agriculture mal gérée, aggravée par un nombre de facteurs tels que l’exploitation des pentes, les pluies erratiques, la pauvreté, les défaillances de l’infrastructure sociale, l’environnement politique défavorable et les conflits sociaux.
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