ISSUE 41: MARS-MAI 2006

Le bulletin de l’Université des Nations Unies et de son réseau
international de centres et programmes de recherche et de formation

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Deuxième séminaire sur le dialogue Afrique-Asie en matière d’éducation

Le dialogue universitaire Afrique-Asie pour le projet de développement de l’éducation de base a pour but de compléter le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) par le jumelage des universités africaines et asiatiques, afin de promouvoir une approche indépendante pour améliorer et accroître l’éducation de base.

Ce programme de trois ans, actuellement dans sa deuxième année, a pour but de fournir aux experts africains, comprenant les représentants d’universités et des représentants des gouvernements, un espace pour la recherche, le dialogue et la réflexion. Le projet utilise les expériences des chaires UNITWIN (abréviation du « university twinning and networking », faisant référence au jumelage et à la mise en réseau des universités) et des chaires UNESCO, du Centre d’études sur la coopération internationale en éducation (CICE), de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et de l’Université des Nations Unies.

En 2006, 12 experts des universités africaines et décideurs politiques nationaux d’Ethiopie, du Niger, de Tanzanie et de l’Ouganda ont été invités à entreprendre une mission d’étude de cinq semaines en Asie pour développer une politique plus autonome pour le développement de l’éducation de base. Le groupe s’est d’abord rendu en Indonésie pour échanger leurs points de vue et leurs expériences avec leurs collègues indonésiens et pour observer leurs pratiques en éducation de base.

Le groupe est ensuite allé au Japon pour quatre semaines de travail intensif, afin de développer un cadre de politique conjoint orienté vers la recherche en éducation de base et préparer la mise en œuvre de l’agenda de travail du projet au niveau du pays. Au Japon, le groupe a passé une semaine à l’Université des Nations Unies et trois semaines au CICE.

Le dernier jour de leur programme à l’UNU, un séminaire ouvert au public a été organisé pour favoriser le dialogue entre le groupe africain, les Japonais, et d’autres experts provenant d’universités asiatiques. Les experts africains ont présenté leurs propositions de recherche à l’auditoire ; les présentations ont été suivies de sessions de questions-réponses avec le public.

En 2006, les propositions de recherche des experts africains ont été centrées sur la formation des enseignants. Plus précisément, l’équipe éthiopienne a préparé une proposition de recherche pour « améliorer l’apprentissage actif par l’évaluation entre les enseignants eux-mêmes et leurs réflexions personnelles dans des écoles primaires sélectionnées en Ethiopie”. L’équipe du Niger a centré ses recherches sur la façon d’« Atteindre la qualité de l’éducation de base par l’amélioration de la formation des formateurs au Niger ». L’équipe tanzanienne a présenté sa proposition de recherche qui met l’accent sur la « capacité de gestion de l’école primaire pour le développement professionnel des enseignants dans des écoles primaires sélectionnées en Tanzanie ». Enfin, l’équipe ougandaise a centré ses travaux sur la question des grandes classes, « Recherche de stratégies visant à améliorer l’enseignement et l’apprentissage dans les grandes classes pour l’appui à l’éducation de base en Ouganda ».

Dès le retour dans leurs pays respectifs, les experts africains organiseront des séminaires de façon à partager les résultats de la mission avec leurs collègues, les décideurs, les directeurs d’éducation et les enseignants. Plus tard, ils dirigeront les recherches au niveau national et d’autres activités décidées par le groupe. Les résultats des recherches seront discutés lors de séminaires organisés par les équipes de recherche à la fin de chaque année.

Les experts africains organiseront un dialogue de réflexion dans l’une des universités participant au projet, afin de partager les résultats de recherche entre eux et avec d’autres chercheurs, ainsi qu’avec des décideurs, des directeurs d’éducation et des enseignants. Quelques-uns des experts basés dans des universités asiatiques, qui ont pris part aux travaux du groupe, seront aussi invités pour enrichir le dialogue lors de la réunion.

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