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Résumé de la discussion: Considérations sur l'avenir de l'agroforesterie
Dans la discussion sur l'avenir de l'agroforesterie, la question des liens supposés entre agroforesterie et pauvreté a été évoquée. Contrairement à ce que l'on croit souvent, ceux qui pratiquent l'agroforesterie ne sont pas nécessairement rebelles à la modernisation, et leur vie n'est pas forcément réduite à un niveau de simple subsistance. Le cas des jardins de Kandy au Sri Lanka a été cité comme exemple d'un système agroforestier stable pouvant à la fois répondre aux besoins de subsistance et assurer un revenu en argent substantiel. Il est probablement exact que la plupart des gens qui actuellement pratiquent l'agroforesterie sont dans la tranche de revenus la plus basse, mais on peut soutenir que cette raison seule justifierait des efforts accrus pour étudier les possibilités d'en améliorer les rendements. Dans bien des cas il se peut que l'agroforesterie soit la seule voie durable possible.
La proposition concernant le recrutement d"« agroforestiers aux pieds nus » pour stimuler la pratique de l'agroforesterie a été bien accueillie, mais on a attiré l'attention sur la formation qui leur sera nécessaire. En particulier ils devraient être familiarisés avec l'approche par systèmes culturaux, même si leur formation de base peut n'être qu'agricole ou forestière.
Un commentaire final a souligné simplement qu'il faudrait davantage d'échangés entre les différentes régions d'Afrique. Chaque région a sa propre expérience et ses propres cultures, et une grande part des connaissances qui s'y rapportent pourrait être utile dans d'autres régions. Étant donné l'énorme manque d'information concernant l'agroforesterie, de tels échanges peuvent être considérés comme indispensables à sa compréhension et à son développement.